Adopté !
et voila... Maytook est devenu notre chien depuis 13h30 !
Et j'en sais un peu plus sur son passé.
J'ai profité de son adoption pour prendre le numéro de téléphone de la dame qui l'avait emmené au refuge, et comme elle avait demandé à être prévenue le jour où il serait placé... je me suis empressée de lui téléphoner !
Une dame charmante, éleveuse de Malamutes dans le Doubs. Vous auriez entendu sa joie quand je lui ai annoncé que Maytook venait d'être adopté !
Elle m'a longuement raconté l'histoire de notre ami... Pas une histoire facile, et je crois qu'il a eu beaucoup de chance de rencontrer cette dame.
Au départ, il est né dans une famille qui "produisait" du chiot (mais bien entendu les chiots et chiens ne restaient pas dans la famille... ils étaient relégués à l'écurie en permanence). Et comme il ne trouvait pas d'acquéreur, il a été donné un homme du village.
L'homme, profondément alcoolique ne s'est jamais occupé du chien. Il ne le nourrissait pas, ne le sortait jamais. Bouboule était livré à lui-même et restait en permanence autour de la maison. Il vivait dans un coin très isolé en forêt, ne rencontrait donc personne, hormis son "maître".
Malheureusement son maitre passait plus de temps à cuver son vin qu'autre chose et avait le vin mauvais.
La dame m'a confirmé que Bouboule a été maltraité directement (coups) et indirectement (privation de nourriture, attache)
Cette dame était tombée sur Bouboule un jour en promenant ses chiens, et de ce jour, elle avait pris l'habitude de venir le nourrir, le promener...
Elle m'a dit qu'à l'époque, elle n'avait pas besoin de laisse avec lui : il restait au pied et ne partait pas, où alors après un lapin et revenait 5-10 minutes plus tard (comme il fait avec moi).
Un jour, elle a été appelée par une amie d'un village voisin. Un chien était visé par des chasseurs qui voulaient le tirer car il rôdait.
Elle y a été pour le récupérer (en attendant de retrouver son maitre, vu qu'elle avait beaucoup de terrain).
Et ce jour là, le chien menacé n'était autre que Bouboule... Le pauvre n'avait pas mangé depuis au moins 3 jours (elle n'avait pas pu y aller)
Elle l'a donc récupéré, sans savoir ce qu'elle allait en faire (déjà 8 chiens et un élevage, elle ne pouvait pas le garder)
Elle s'est donc renseignée, et voila comment Bouboule a débarqué à la Spane, un refuge où l'on n'euthanasie pas les chiens.
Elle m'a confirmé qu'il a toujours eu peur des hommes, il faut dire que le peu d'hommes qu'il a connu ne faisaient que le frapper.
Les enfants, il en a peur, mais c'est juste parcequ'il ne connait pas : il n'en a jamais vu.
Un récit qui explique bien des choses...
En tout cas elle était vraiment soulagée d'apprendre qu'il avait trouvé un foyer. Elle adorerait le revoir, s'en voulant encore de ne pas l'avoir gardé à l'époque (elle en avait envie, mais ne pouvait pas)
Je lui ai promis une photo.. et je lui ai dit que dans quelques mois quand Maytook aurait pris ses marques, serait bien en confiance et qu'on aurait commencé l'éducation, on pourrait organiser une rencontre. Mais je lui ai demandé de le faire dans un lieu neutre, pas là où il a vécu tous ses traumatismes, ce qu'elle a bien compris !
Elle m'a juste dit que ce chien était un grand calin et qu'il avait besoin d'amour
mais ca je le sais déjà
Et j'en sais un peu plus sur son passé.
J'ai profité de son adoption pour prendre le numéro de téléphone de la dame qui l'avait emmené au refuge, et comme elle avait demandé à être prévenue le jour où il serait placé... je me suis empressée de lui téléphoner !
Une dame charmante, éleveuse de Malamutes dans le Doubs. Vous auriez entendu sa joie quand je lui ai annoncé que Maytook venait d'être adopté !
Elle m'a longuement raconté l'histoire de notre ami... Pas une histoire facile, et je crois qu'il a eu beaucoup de chance de rencontrer cette dame.
Au départ, il est né dans une famille qui "produisait" du chiot (mais bien entendu les chiots et chiens ne restaient pas dans la famille... ils étaient relégués à l'écurie en permanence). Et comme il ne trouvait pas d'acquéreur, il a été donné un homme du village.
L'homme, profondément alcoolique ne s'est jamais occupé du chien. Il ne le nourrissait pas, ne le sortait jamais. Bouboule était livré à lui-même et restait en permanence autour de la maison. Il vivait dans un coin très isolé en forêt, ne rencontrait donc personne, hormis son "maître".
Malheureusement son maitre passait plus de temps à cuver son vin qu'autre chose et avait le vin mauvais.
La dame m'a confirmé que Bouboule a été maltraité directement (coups) et indirectement (privation de nourriture, attache)
Cette dame était tombée sur Bouboule un jour en promenant ses chiens, et de ce jour, elle avait pris l'habitude de venir le nourrir, le promener...
Elle m'a dit qu'à l'époque, elle n'avait pas besoin de laisse avec lui : il restait au pied et ne partait pas, où alors après un lapin et revenait 5-10 minutes plus tard (comme il fait avec moi).
Un jour, elle a été appelée par une amie d'un village voisin. Un chien était visé par des chasseurs qui voulaient le tirer car il rôdait.
Elle y a été pour le récupérer (en attendant de retrouver son maitre, vu qu'elle avait beaucoup de terrain).
Et ce jour là, le chien menacé n'était autre que Bouboule... Le pauvre n'avait pas mangé depuis au moins 3 jours (elle n'avait pas pu y aller)
Elle l'a donc récupéré, sans savoir ce qu'elle allait en faire (déjà 8 chiens et un élevage, elle ne pouvait pas le garder)
Elle s'est donc renseignée, et voila comment Bouboule a débarqué à la Spane, un refuge où l'on n'euthanasie pas les chiens.
Elle m'a confirmé qu'il a toujours eu peur des hommes, il faut dire que le peu d'hommes qu'il a connu ne faisaient que le frapper.
Les enfants, il en a peur, mais c'est juste parcequ'il ne connait pas : il n'en a jamais vu.
Un récit qui explique bien des choses...
En tout cas elle était vraiment soulagée d'apprendre qu'il avait trouvé un foyer. Elle adorerait le revoir, s'en voulant encore de ne pas l'avoir gardé à l'époque (elle en avait envie, mais ne pouvait pas)
Je lui ai promis une photo.. et je lui ai dit que dans quelques mois quand Maytook aurait pris ses marques, serait bien en confiance et qu'on aurait commencé l'éducation, on pourrait organiser une rencontre. Mais je lui ai demandé de le faire dans un lieu neutre, pas là où il a vécu tous ses traumatismes, ce qu'elle a bien compris !
Elle m'a juste dit que ce chien était un grand calin et qu'il avait besoin d'amour
mais ca je le sais déjà